Les religieuses ont été évacuées lors d’un siège qui a duré plus de 15 mois
Mardi, l’armée soudanaise a annoncé avoir réussi à évacuer un groupe de religieuses, un prêtre et un certain nombre de ressortissants sud-soudanais de la région d’Al-Shajara, au sud-ouest de Khartoum. Le groupe, qui appartient à l’Association Catholique Salésienne Italienne, a été soumis à un siège sévère de la milice de Soutien Rapide pendant plus de 15 mois.
Qui sont-ils?
Le groupe évacué est composé de 5 religieuses de nationalités différentes, d’un prêtre indien nommé Jacob Talikadan, ainsi que d’un certain nombre de ressortissants sud-soudanais. Ces personnes travaillaient à Dar Maryam, un complexe de services éducatifs qui comprend une école maternelle et une école primaire, et qui s’occupe de s’occuper des enfants, notamment de ceux sans accompagnement.
circonstances difficiles
Dar Maryam a été bombardée et vandalisée, rendant les conditions de vie encore plus difficiles. La religieuse polonaise Teresa Rochowska raconte les détails des bombardements auxquels elles ont été exposées. Elle et ses sœurs vivaient dans un état de terreur et de pression psychologique, et la vie à la maison était devenue un « enfer » après les services de base comme l’eau, l’électricité et l’électricité. les communications ont été coupées.
Efforts d’évacuation
Sœur Teresa a indiqué que l’opération d’évacuation avait été soigneusement planifiée, car la coordination avait lieu entre l’armée soudanaise, la Croix-Rouge et les Forces de soutien rapide. L’évacuation a nécessité de profiter de conditions météorologiques favorables, car l’opération s’est déroulée en l’absence de lune, ce qui a permis d’éviter toute détection.
Détails du processus d’évacuation
Le 28 juillet, le groupe s’est déplacé dans l’obscurité en bateau jusqu’aux rives du Nil Blanc, où le voyage a duré environ une heure. Le bateau se déplaçait lentement pour éviter d’être détecté, et le moteur s’est arrêté plusieurs fois pendant le voyage pour s’assurer qu’ils ne soient pas détectés.
Accès à la sécurité
Le groupe a finalement atteint la rive ouest du Nil, où ils ont été transférés dans une voiture sûre, puis vers la ville d’Omdurman. Là, ils ont reçu les premiers soins médicaux avant de se diriger vers Port-Soudan.
l’avenir
Les religieuses et le prêtre devraient retourner dans leur pays d’origine, les religieuses indiennes retourneront en Inde, tandis que la religieuse polonaise traitera avec les autorités soudanaises et l’ambassade de son pays au Caire. Malgré les difficultés et les défis, ils ont encore l’espoir de retourner au Soudan lorsque la situation se stabilisera.
Réflexions finales
Le pasteur Jacob a décrit le conflit au Soudan comme l’une des guerres les plus graves dont il ait été témoin, soulignant la destruction d’installations et le ciblage des biens des citoyens. L’histoire racontée par les personnes secourues reflète leurs luttes et leurs défis, et met en valeur le courage et la résilience des personnes en danger extrême.
Cette opération représente un exemple de coordination et d’efforts humanitaires en temps de guerre, et d’engagement des individus à aider les autres malgré des défis difficiles.