Situation sécuritaire et menaces potentielles
Israël attend à tout moment une réponse de l’Iran et du Hezbollah et promet de la repousser en améliorant l’état de préparation militaire, sanitaire et interne. Cela fait suite à l’assassinat du chef du Bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas), Ismail Haniyeh, à Téhéran, et de l’éminent commandant militaire, Fouad Shukr, au Liban.
Évaluations de la sécurité israélienne
Le journal “Israël Hayom” a publié un rapport sur les estimations de la sécurité en Israël concernant la réponse attendue. On estime que le Hezbollah « attend une opportunité opérationnelle » pour réagir afin d’extorquer un prix à Israël. Le parti aurait pu frapper des sites militaires israéliens, tels que des hangars à avions ou des quais, il y a longtemps, mais il attendait le moment opportun pour le mettre en œuvre.
Réponse iranienne possible
Le journal affirme que Téhéran calcule soigneusement ses mesures et pourrait chercher à défier le système de défense aérienne israélien et tenter d’attaquer simultanément depuis différents endroits, comme le Yémen et l’Irak. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a indiqué que l’armée développe constamment ses capacités en matière de défense et d’attaque, ajoutant que la gestion de cette question doit se faire à un niveau d’urgence et que cela peut se produire en quelques heures.
Évaluations des médias
Le journal Haaretz a vu que l’attente que connaît Israël fait partie de la réponse du Hezbollah à l’assassinat du leader Choukr dans la banlieue sud de Beyrouth, et en même temps le parti étend la portée de son attaque au nord.
Pénurie de munitions
Le site américain Politico rapporte que Tel-Aviv souffre d’un manque de munitions pour repousser une attaque majeure attendue du Hezbollah et de l’Iran. Le site Internet a noté qu’il n’était pas clair si « les voisins arabes d’Israël interviendraient pour aider » comme cela s’est produit en avril dernier. Un ancien diplomate américain a déclaré que « le manque de soutien des pays arabes pour repousser l’attaque iranienne » serait dû au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Attaque sur plusieurs fronts
Israël craint une attaque sur plusieurs fronts venant de l’Iran, du Liban, du Yémen, de l’Irak et de la Syrie. L’analyste militaire du journal “Haaretz” Amos Harel a souligné que le Hezbollah s’était abstenu de se joindre à la précédente attaque iranienne, mais que cette fois il avait menacé d’y participer, comme l’avaient fait les Houthis au Yémen.
Évaluation militaire israélienne
Amir Boukhbout, analyste militaire sur le site Internet israélien Walla, a déclaré que l’évaluation en Israël est que « la réponse attendue de l’Iran est planifiée en collaboration avec le Hezbollah, le Hamas, les Houthis et les milices en Irak et en Syrie ». Il a ajouté que les Iraniens pourraient se méfier d’une attaque disproportionnée qui provoquerait une forte réponse de l’armée israélienne au plus profond de l’Iran, du Liban et du Yémen.
