Les Jeux olympiques de Paris ont vu le retrait du champion algérien de judo Redouane Masoud Driss de la compétition masculine de judo des moins de 73 kilos, un jour avant son affrontement avec l’Israélien Tohar Botbol. Cette décision a suscité la controverse puisque le Comité olympique israélien a publié une déclaration exprimant ses regrets pour cette décision, soulignant l’attachement de sa délégation aux valeurs olympiques et que ce comportement est inacceptable dans le monde du sport.
Redouane Dris, 23 ans, est considéré comme l’un des judokas algériens les plus en vue, ayant remporté la médaille d’or aux Championnats d’Afrique de judo en 2022, ainsi que la médaille d’or aux Jeux méditerranéens d’Oran la même année.
Ce retrait rappelle des cas similaires dans le passé, comme le retrait de l’Algérien Fathi Noureen des Jeux olympiques de Tokyo 2021 pour éviter une éventuelle confrontation avec Botbol, qui a conduit à sa suspension pour 10 ans par la Fédération internationale de judo. Le Soudanais Mohamed Abdel Rasoul s’est également retiré du même tournoi pour éviter d’affronter Botbol, bien qu’il ait assisté à la pesée avant le match.
Les retraits répétés des confrontations sportives avec les Israéliens suscitent de larges débats sur le sport et la politique, les opinions variant entre le soutien aux questions nationales et l’adhésion aux valeurs sportives mondiales.
