Reporter le transfert des enfants malades de la bande de Gaza vers les Emirats, une décision qui a suscité une vague de dénonciations et de critiques, notamment de la part de l’organisation Médecins pour les droits de l’homme. Ce report intervient après l’incident de Majdal Shams, qui a fait 12 morts, incident dont l’armée israélienne a accusé le Hezbollah de la responsabilité, malgré les dénégations de ce dernier.
Fond de résolution
- Contexte : Environ 150 enfants malades devaient être transférés de Gaza vers les Émirats arabes unis pour y être soignés, une décision approuvée plus tôt par le gouvernement israélien. Mais après l’incident de Majdal Shams, qui a suscité la colère en Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de reporter ce transfert et a également annulé la décision du ministre de la Défense Yoav Galant d’ouvrir un hôpital pour enfants en Israël.
- Réactions :
- Médecins pour les Droits de l’Homme : L’organisation a condamné cette décision, qualifiant le report du transfert de « jeu cruel » utilisant la douleur des victimes à des fins politiques. Elle a souligné que la vengeance ne justifie pas la mise en danger de la vie des enfants malades à Gaza.
- L’armée israélienne et le Hezbollah : L’armée israélienne a accusé le Hezbollah d’être derrière l’attaque de Majdal Shams, ce que le parti a démenti. L’incident a conduit à une escalade des tensions et a affecté les décisions du gouvernement israélien.
- Plans précédents : L’Organisation mondiale de la santé devait organiser l’évacuation, y compris la coordination avec l’armée israélienne et le financement du transport vers l’aéroport de Ramon.
Ce report reflète les tensions et pressions politiques auxquelles est confronté le gouvernement israélien, car il indique l’utilisation des crises humanitaires dans un contexte politique plus large.
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