Lundi, la police française a signalé des actes de sabotage visant les réseaux de fibre optique de plusieurs entreprises de télécommunications dans six régions françaises. Malgré ces actes de vandalisme, le service Internet à Paris n’a pas été affecté.
Ces dégradations ont touché les régions du Nord, de l’Est, du Sud-Est et du Sud-Ouest de la France, et ce, trois jours après une attaque majeure sur le réseau ferroviaire qui avait perturbé les trains à grande vitesse, survenue avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été 2024 à Paris.
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a annoncé le retour à la normale de la circulation des trains à grande vitesse dans le pays, après l’attaque qui a eu lieu quelques heures avant l’ouverture officielle des Jeux Olympiques d’été à Paris.
Beaune a déclaré sur RTL : « Je peux confirmer qu’à partir de ce matin (lundi), tous les trains ont repris leur service. » L’identité des auteurs de ces attaques contre les infrastructures ferroviaires reste inconnue.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a évoqué la possibilité que des extrémistes de gauche soient responsables du sabotage qui a touché le réseau de la Société Nationale des Chemins de fer Français (SNCF).
Darmanin a précisé à France 2 : « Nous avons identifié plusieurs personnes », dans le cadre des enquêtes sur les auteurs des dégradations. Il a ajouté que les méthodes de sabotage portent la marque des extrémistes de gauche.
Par ailleurs, une source policière a indiqué qu’un activiste d’extrême gauche avait été arrêté dimanche sur un site de la SNCF dans le Nord-Ouest du pays. L’individu a été trouvé en possession de « clés de centres techniques de l’entreprise » ainsi que de brochures liées à l’extrême gauche. Selon une source proche de l’enquête, l’homme est actuellement en détention provisoire à Rouen.