L’analyste militaire du journal Haaretz, Amos Harel, estime que la propagande du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne réussira pas sans la fin de la guerre contre Gaza. Harel a souligné que le discours de Netanyahu devant le Congrès américain n’a pas suscité beaucoup d’interactions en Israël et aux États-Unis, la plupart des réactions étant concentrées sur la fin de la guerre et la libération des prisonniers israéliens détenus par le Hamas.
Différence de réactions
- En Israël :
- Les partisans de Netanyahu et les médias ont montré un grand enthousiasme pour son discours, mais les sondages d’opinion ont montré que l’opinion publique israélienne est plus intéressée par la fin de la guerre et le retour des prisonniers.
- aux Etats-Unis :
- Les Américains sont occupés par la campagne pour l’élection présidentielle et n’ont pas montré beaucoup d’intérêt pour la visite de Netanyahu et son discours devant le Congrès.
Évaluation du discours de Netanyahu
- Ton positif :
- Netanyahu a agi avec plus de respect que la dernière fois en 2015, lorsqu’il avait tenté d’exhorter le Congrès à se rebeller contre le président Obama à propos de l’accord nucléaire iranien.
- Focus sur l’Iran :
- Le discours de Netanyahu a abordé la menace nucléaire de l’Iran, son rôle dans l’incitation au Hamas et au Hezbollah, et sa tentative de créer un « cercle de feu » autour des frontières d’Israël.
Analyse militaire
- L’éloquence de Netanyahou :
- Harel admirait l’éloquence de Netanyahu, notamment en anglais, mais s’interrogeait sur l’efficacité de son discours pour obtenir un soutien pratique à Israël.
- Position publique :
- Le public israélien ne s’intéresse pas tant à l’éloquence qu’aux résultats pratiques de la fin de la guerre et du retour des prisonniers.
- Critique de Netanyahu :
- Harel a critiqué Netanyahu pour avoir assumé la responsabilité de l’échec de l’attaque du Hamas contre le sud d’Israël en octobre.
- Il a noté que Netanyahu n’est pas pressé de récupérer les otages et refuse de mettre en œuvre un plan détaillé pour le lendemain de la guerre à Gaza.
Les conclusions de Harel
- L’urgence de mettre fin à la guerre :
- Harel considère que la fin de la guerre contre Gaza est le facteur clé du succès de toute propagande politique de Netanyahu.
- Il estime que la poursuite de la guerre sans solutions pratiques renforce les doutes quant à la capacité de Netanyahu à atteindre les objectifs souhaités.
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