La coureuse française Sonkamba Sylla pourrait être confrontée à la possibilité de ne pas participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 parce qu’elle porte le hijab. Sella, qui a 26 ans et a participé quatre fois au relais 400 m en tant que membre de l’équipe de France féminine de sprint, a publié son histoire sur Instagram. Elle a déclaré avoir reçu une lettre indiquant qu’elle ne pouvait pas participer à la cérémonie d’ouverture en raison du port du hijab.
Le Comité olympique français a confirmé qu’il travaillait à trouver une solution garantissant le respect des lois laïques françaises, qui interdisent le port de signes religieux dans les lieux publics, dont le hijab. Le président du Comité olympique français, David Laappartien, a expliqué que les athlètes français sont tenus de respecter les principes laïcs qui séparent l’État et la religion.
La ministre française des Sports, Amélie O’Dea Castera, a à son tour souligné la nécessité de respecter strictement les principes de laïcité, mais elle a également indiqué que l’institution travaille à trouver une solution de compromis qui respecte la volonté du coureur de porter ce qui est conforme avec ses convictions religieuses.
Lors d’un précédent procès en juin 2023, Sela a vécu une situation similaire avant les Championnats d’Europe d’athlétisme à Rome, où un compromis a été trouvé lui permettant de porter une casquette de sport ornée d’une bande en tissu cousue à la main pour cacher complètement ses cheveux.
Le Comité olympique français recherche actuellement une solution similaire dans laquelle les lois laïques françaises et le désir de Sela de porter le hijab pourraient être respectés.