- Mercredi, l’Association des familles de prisonniers politiques et de prisonniers d’opinion a organisé une manifestation à Tunis, à l’occasion de l’anniversaire de la fondation de la République tunisienne.
- Les manifestants se sont rassemblés rue Habib Bourguiba, où ils ont brandi des slogans exigeant la libération des détenus et l’arrêt des poursuites judiciaires, estimant que la justice est utilisée contre les militants politiques et les journalistes.
Décisions et communiqués présidentiels :
- Grâce présidentielle :
- Le Palais présidentiel tunisien a annoncé que le président Kais Saied avait signé une grâce présidentielle spéciale, conformément aux dispositions de l’article 99 de la Constitution, pour lever les sanctions contre certaines des personnes reconnues coupables d’accusations liées à la publication sur les réseaux sociaux.
- La présidence a confirmé que l’amnistie ne couvre pas les personnes reconnues coupables d’autres crimes.
- Numéros et sorties :
- La présidence a confirmé avoir émis des ordonnances d’abandon ou de réduction des peines de 727 condamnés, ce qui a conduit à la libération de 233 d’entre eux.
Commentaires et oppositions :
- Front du Salut National :
- Le Front du Salut National, parti d’opposition, a dénoncé les décisions liées à l’emprisonnement d’opposants tels que le secrétaire général du mouvement Ennahda, Al-Ajami Al-Wourimi, son dirigeant, Muhammad Al-Ghanoudi, et le militant Musab Al-Gharbi, en s’ajoute à l’emprisonnement du parlementaire Ayyad Al-Loumi pour une durée de 6 mois.
- Le Front a qualifié ces procès politiques de « malveillants » et a estimé qu’ils coïncident avec la période électorale, ce qui reflète la volonté des autorités de faire taire les voix de l’opposition.
- Protestations :
- Les protestations se poursuivent contre ce que les manifestants considèrent comme une exploitation du système judiciaire et des politiques autoritaires, à la lumière des tensions politiques et économiques que connaît le pays.
Contexte politique :
- Mesures exceptionnelles :
- Le 25 juillet 2021, le président Kais Saied a pris des mesures exceptionnelles, notamment le gel du Parlement, l’adoption de lois par décrets présidentiels, la destitution du Premier ministre, la nomination d’un nouveau gouvernement, la dissolution du Conseil judiciaire suprême, l’approbation d’une nouvelle constitution par référendum et la tenue anticipée d’une nouvelle constitution. élections législatives boycottées par l’opposition.
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