Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdel Aty a rencontré mardi son homologue soudanais Hussein Awad au Caire, où les deux pays ont réaffirmé les positions identiques concernant le dossier du barrage éthiopien de la Renaissance, que l’Éthiopie a construit depuis 2011 sur le Nil Bleu.
Positions communes
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a confirmé que les deux parties avaient discuté de divers aspects des relations bilatérales et des moyens d’activer les mécanismes de coordination conjoints. Les deux parties ont également discuté d’un certain nombre de dossiers régionaux importants, notamment la situation dans la Corne de l’Afrique, la crise de la bande de Gaza, la sécurité de la mer Rouge et la situation en Libye et dans la région du Sahel et du Sahara.
Barrage d’AlNahda
Concernant la question du barrage de la Renaissance, les deux ministres ont confirmé que les positions des deux pays à son égard étaient identiques à la lumière de l’unité de sécurité de l’eau pour l’Égypte et le Soudan. Depuis 2011, les différends se poursuivent entre l’Égypte et le Soudan d’un côté et l’Éthiopie de l’autre concernant la construction du barrage Renaissance sur le Nil Bleu.
Litiges en cours
Les négociations tout au long de ces années n’ont pas abouti à la conclusion d’un accord contraignant concernant le remplissage et l’exploitation du barrage, car Addis-Abeba considère cela comme une atteinte à sa souveraineté, tandis que Le Caire et Khartoum considèrent le barrage comme une menace pour leur part annuelle d’eau du Nil.
Contexte régional
Cet accent mis sur la conformité des positions coïncide avec des tensions persistantes dans la région, alors que l’Égypte et le Soudan cherchent à garantir leurs droits à l’eau dans un contexte de défis régionaux et sécuritaires croissants.
Cette réunion et l’accent mis sur les positions communes constituent une étape importante dans le renforcement de la coopération entre l’Égypte et le Soudan pour faire face aux défis communs liés au barrage de la Renaissance et garantir leurs droits sur l’eau sur le Nil.