Un autre sénateur a rejoint un groupe de législateurs américains qui ont annoncé qu’ils n’assisteraient pas au discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain, prévu demain mercredi. Le sénateur démocrate Chris Van Hollen a déclaré qu’il n’assisterait pas au discours parce qu’il ne voulait pas devenir un « outil politique » pour Netanyahu. Auparavant, les sénateurs démocrates Jeff Merkley et Elizabeth Warren, ainsi que le député indépendant Bernie Sanders, avaient annoncé qu’ils boycotteraient également le discours. Selon des informations américaines, environ 100 membres du bloc progressiste à la Chambre des représentants et au Sénat devraient boycotter le discours ou protester contre lui d’une manière ou d’une autre.
D’autre part, le président de la Chambre des représentants américaine, Mike Johnson, a salué la visite de Netanyahu, soulignant qu’Israël « n’est pas seul » et que les États-Unis sont à ses côtés en tant qu’allié le plus proche au Moyen-Orient. Les États-Unis sont le principal soutien d’Israël dans sa guerre contre Gaza, en lui fournissant des milliers de tonnes d’armes et de munitions, ainsi qu’en fournissant une large couverture politique à Tel-Aviv.
Concernant la position de la vice-présidente Kamala Harris, Politico a cité une source proche de son bureau selon laquelle les États-Unis devraient être « plus durs » avec Netanyahu. Le magazine a rapporté que Harris, qui a été poussé par le président Joe Biden à se présenter à la course présidentielle après son retrait, est l’un des membres de l’administration les plus stricts concernant la politique israélienne. Politico a noté que Harris n’assisterait pas au discours de Netanyahu au Congrès en raison d’un engagement préalable à un autre événement, ce qui lui permettrait d’éviter la situation délicate à laquelle de nombreux démocrates sont confrontés en matière de présence ou d’absence.