Philippe Gillion, président fondateur du groupe belge « Macan », acteur majeur dans le secteur de la construction, a exprimé les « grandes ambitions » de son groupe pour le Maroc, où il est présent depuis plusieurs années.
« Notre histoire au Maroc est de longue date, débutant en 2015. Nous croyons en l’investissement à long terme, et le Maroc nous offre tout ce dont un investisseur a besoin pour se développer et contribuer au développement du pays », a déclaré Gillion.
Ancien président de la Confédération de la construction à Bruxelles, Gillion a souligné que ce qui a attiré le groupe au Maroc est « la grande stabilité à tous les niveaux ».
« Grâce à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a su faire avancer le pays et garantir une stabilité plaçant le Maroc sur la voie du progrès, le pays est désormais une destination attrayante pour les investissements », a-t-il ajouté, précisant que ce facteur est crucial dans des secteurs comme la construction, où l’investissement est à long terme.
Gillion, fondateur et président du conseil d’administration de « Macan », actif dans les domaines de la construction et de l’investissement immobilier, a également mentionné que « la simplification administrative convainc également les investisseurs. Il faut établir des règles claires, compréhensibles et rapidement applicables. Dans les pays européens, les démarches sont extrêmement complexes », soulignant que les complications administratives peuvent dissuader les investisseurs.
L’investisseur s’intéresse à la stabilité administrative, juridique, financière et politique, à l’infrastructure, au respect des engagements de l’État, au climat des affaires, à la faisabilité et à la durabilité légale de leurs projets, ainsi qu’aux valeurs humaines et à la confiance dans le pays d’investissement », a-t-il ajouté.
Gillion a choisi le Maroc comme axe central de sa stratégie d’internationalisation. Après avoir rejoint l’entreprise familiale en 1993, il a fondé son propre groupe en 2013. « Je suis venu au Maroc avec plus d’un siècle d’expérience accumulée par la société Gillion, qui possède un riche portefeuille de projets de construction d’envergure », a-t-il déclaré.
Au Maroc, le groupe « Macan » a démarré ses investissements à Marrakech, atteignant 600 millions de dirhams. Suite à ce succès, la société « analyse chaque ville individuellement afin de lancer de nouveaux investissements et de transférer notre expertise acquise à l’étranger vers le Maroc, ainsi que celle développée localement ». Le groupe prévoit d’investir 1,5 milliard de dirhams sur cinq ans, avec des projets à Rabat, Taghazout, Kénitra et Dakhla.
« La rapidité des procédures au Maroc nous permet de lancer un projet et d’ajuster ce qui peut être corrigé en cours de route, ce qui économise du temps et de l’argent, réduit les frais généraux et nous permet de démarrer un autre projet », a-t-il indiqué.
Le groupe, qui a augmenté ses investissements durant la pandémie de Covid-19 malgré « le contexte mondial incertain », mise sur « la durabilité », saluant « les efforts considérables » déployés au Maroc sur le plan environnemental.
Concernant l’avenir du secteur au Maroc, Gillion, également président du conseil d’administration de l’association « Brabant » des entrepreneurs publics en Belgique, insiste sur la nécessité de « poursuivre la dynamique des projets d’infrastructure, tout en évitant une hausse soudaine des prix de l’immobilier et en garantissant un équilibre entre développement et coûts ».
« Nous reconnaissons au sein de notre groupe les atouts et les opportunités qu’offre le Maroc ainsi que ses perspectives prometteuses de développement, et nous avons l’intention de rester longtemps dans ce pays », a-t-il conclu.
Le groupe belge comprend plusieurs entreprises, organisées sous la holding « Macan.group », dont « Macan Development » en Belgique et au Maroc (développement immobilier à la vente), « Macan Properties » (gestion des biens immobiliers loués), « Sotheby’s Real Estate Morocco and Belgium » (consulting et agences immobilières), et « Castel Management » (gestion de biens immobiliers pour compte de tiers).
