- Résultats du sondage :
- Un sondage mené par le Centre du monde arabe pour la recherche et le développement (ORAD) en mai dernier a montré une baisse significative du soutien au Hamas à Gaza. Seuls 24 % des habitants de Gaza avaient des sentiments « positifs » à l’égard du Hamas, une baisse significative par rapport aux 76 % de novembre.
- D’autres sondages ont montré des résultats mitigés, avec près des deux tiers des Gazaouis évaluant positivement le rôle du Hamas en juin, tandis qu’environ 46 % des Gazaouis soutenaient le maintien du contrôle du Hamas après la guerre comme option préférée parmi plusieurs options.
- D’un autre côté, les sondages ont montré que plus de 70 % des Palestiniens considéraient le Hamas comme ayant « raison » dans l’attaque qu’il a lancée, mais le soutien variait entre Gaza et la Cisjordanie.
- Interprétation des résultats:
- Certains soutiennent que le soutien temporaire au Hamas pourrait être dû à la sympathie des Palestiniens pour la cause palestinienne et à l’intérêt international croissant pour le conflit, qui renforce la reconnaissance d’un État palestinien.
- Rula Hardal explique que le soutien en Cisjordanie résulte de la colère contre les dirigeants palestiniens actuels et de l’échec de l’Autorité palestinienne à réaliser les aspirations des Palestiniens.
La situation politique en Israël :
- Critiques et pressions sur Netanyahu :
- Les critiques sont vives de la part du leader de l’opposition israélienne, Yair Lapid, et d’une grande partie de l’opinion publique israélienne, puisque les sondages d’opinion montrent que 70 % d’entre eux appellent à la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui souffre d’une faible popularité.
- Malgré ces pressions, Netanyahu reste au pouvoir et devrait diriger le pays jusqu’à l’anniversaire de l’attaque et peut-être jusqu’à la nouvelle année.
- Les défis de l’opposition israélienne :
- L’opposition israélienne a du mal à se débarrasser de Netanyahu en raison de son incapacité à s’unir et à trouver une alternative efficace.
- Les manifestations de rue n’ont pas eu l’effet escompté, car elles oscillaient entre des demandes de conclure des accords avec le Hamas et des demandes d’organisation d’élections.
- Les critiques accusent l’opposition de manquer d’unité stratégique et de sens politique.
Même si le soutien au Hamas varie à l’intérieur et à l’extérieur de Gaza, le soutien à Gaza semble avoir considérablement diminué après neuf mois de guerre. D’un autre côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reste au pouvoir malgré de fortes pressions et critiques, alors que l’opposition a du mal à unir ses rangs et à trouver une alternative efficace.
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