Le Mouvement tunisien Ennahdha a fermement condamné l’arrestation de son secrétaire général, Al-Ajami Al-Warimi, et de deux de ses compagnons, ainsi que leur renvoi devant le Tribunal antiterroriste sans qu’aucune charge officielle ne soit retenue contre eux. Le mouvement a confirmé que leur arrestation était illégale, car ils ont été détenus sans autorisation judiciaire et empêchés de contacter leurs avocats pendant une longue période.
Ennahdha exige la libération immédiate des détenus et condamne ce qu’il décrit comme des violations de la loi et des tentatives visant à faire taire les voix politiques de l’opposition dans le pays. Cet événement intervient dans un contexte de tensions politiques et de polarisation extrême en Tunisie entre le pouvoir en place et l’opposition, notamment après les mesures exceptionnelles imposées par le président Kais Saied depuis 2021, qui suscitent des controverses internes et des tendances contradictoires sur l’étendue de leur légalité et de leur constitutionnalité. .
La situation politique en Tunisie connaît des tensions et des défis persistants, et les désaccords devraient s’intensifier à la lumière des préparatifs des prochaines élections présidentielles en octobre.