Le cas Abramovitch en appelle d’autres.
Le propriétaire de Manchester City, Cheikh Mansour, a été critiqué par le gouvernement britannique pour avoir rencontré le président syrien Bashar al-Assad à Abou Dabi vendredi dernier. Lors de sa première visite aux Émirats arabes unis (EAU) depuis le début de la guerre civile en Syrie il y a onze ans, M. Assad a rencontré la semaine dernière plusieurs personnalités influentes. Il a été photographié avec Mansour, qui est vice-Premier ministre des EAU et propriétaire des Skyblues.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères britannique a déclaré que de telles rencontres « sapent la perspective » de paix en Syrie : « Le Royaume-Uni est fermement convaincu que – en l’absence d’un changement de comportement du régime syrien – le renforcement des liens compromet la perspective d’une paix durable et inclusive en Syrie. » Le député travailliste Chris Bryant, président du groupe parlementaire multipartite sur la Russie, a partagé ces préoccupations et, dans une interview accordée au Telegraph, s’est demandé si Mansour était une « personne digne de posséder un club de football ».
Il va falloir une sacrée gymnastique aux députés du Royaume pour fermer les yeux sur certains propriétaires aux valeurs douteuses.