L’Union européenne poursuit son examen d’un accord de 13 milliards de dollars entre Microsoft et OpenAI, et cet examen s’inscrit dans le cadre des inquiétudes concernant la domination de Microsoft sur le marché de la technologie cloud. Les régulateurs européens se concentrent sur les clauses d’exclusivité imposées par Microsoft avec OpenAI, qui pourraient avoir un impact négatif sur la concurrence sur le marché.
La responsable antitrust de l’UE, Margrethe Vestager, a annoncé qu’elle avait décidé de ne pas enquêter sur l’accord sur la base de ses propres règles en matière de fusions, mais qu’elle examinait attentivement les effets potentiels de l’accord sur la concurrence. Cela inclut l’utilisation exclusive par Microsoft de la technologie cloud, augmentant ainsi son influence et son contrôle sur le marché.
L’Union européenne peut émettre des recommandations ou imposer des sanctions si des pratiques anticoncurrentielles sont constatées. Cela s’inscrit dans le contexte des précédentes batailles entre Microsoft et l’Union européenne sur les pratiques de marché, soulignant l’importance pour les entreprises de respecter les règles de la concurrence et de ne pas exploiter leur position dominante sur les marchés numériques.