En Syrie, le gouvernement syrien a commencé à mettre en œuvre un nouveau mécanisme visant à réduire le soutien gouvernemental, en demandant aux détenteurs de cartes électroniques (à puce) d’ouvrir des comptes bancaires dans un délai de trois mois, en vue de transférer les montants du soutien vers ces comptes. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la politique de restructuration du soutien vers un soutien en espèces, permettant au gouvernement de libéraliser les prix et d’abandonner son soutien aux produits de base comme le pain et le carburant.
Le gouvernement syrien a l’intention d’augmenter les prix des produits de base sous prétexte de remplacer les subventions par des sommes en espèces pour les détenteurs de cartes à puce, ce qui affecte considérablement le pouvoir d’achat des citoyens. Les familles qui possèdent une carte à puce bénéficient de l’achat de biens à des prix subventionnés, tandis que d’autres sont obligées d’acheter des biens à des prix élevés.
Les analystes estiment que cette mesure pourrait accroître l’inflation et le chaos économique et social en Syrie, compte tenu de la faiblesse de l’économie et des grands défis économiques auxquels le pays est confronté depuis les années de guerre.