L’armée américaine examine ses options pour maintenir sa présence en Afrique de l’Ouest après son expulsion du Niger, ce dernier ayant décidé de s’associer à la Russie. Le général C. K. Brown, président des chefs d’état-major interarmées de l’armée de l’air, est en visite au Botswana pour discuter des moyens de coopérer avec les partenaires régionaux d’Afrique de l’Ouest afin de compenser les pertes.
Les pays potentiels envisagés par les États-Unis pour nouer de nouveaux liens comprennent le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana, mais aucun ne devrait remplacer la 201e base aérienne du Niger, qui a joué un rôle central dans la lutte contre le terrorisme.
Les changements politiques dans la région, tels que les coups d’État militaires au Niger, au Burkina Faso et au Mali, créent des défis pour les États-Unis, dans la mesure où ces nouveaux régimes militaires ont tendance à coopérer avec la Russie. Les responsables américains reconnaissent la nécessité de réévaluer leurs objectifs dans la région à la lumière de cette situation changeante.
L’armée américaine devrait achever son retrait du Niger d’ici le 15 septembre, avec environ 600 soldats restant sur la base aérienne adjacente à l’aéroport international Diori Hamani dans la capitale, Niamey. Avec le retrait des forces américaines, la Russie a déployé ses forces sur la même base pour mener des activités de formation.
Le général Brown espère maintenir une sorte de relation de sécurité avec le Niger même après le retrait, compte tenu du long investissement dans les relations militaires entre les deux pays.
