Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné le bombardement israélien d’une école affiliée à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) dans le camp de Nuseirat, dans la bande de Gaza, qui abritait des personnes déplacées. L’Union européenne a demandé une enquête indépendante sur l’attentat à la bombe contre cette école, qui a fait des dizaines de morts et de blessés.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, a exprimé son mécontentement face au ciblage de l’école, soulignant que cet incident représente un exemple terrifiant du prix payé par les civils palestiniens, hommes, femmes et enfants, qui tentent de résister au cycle de violence à Gaza. Dujarric a souligné la nécessité de rendre des comptes pour tout ce qui se passe à Gaza.
Pour sa part, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a appelé à une enquête indépendante sur la frappe israélienne contre l’école de l’UNRWA à Gaza. Borrell a confirmé sur la plateforme X (anciennement Twitter) que les rapports en provenance de Gaza montrent que la violence et la souffrance restent la seule réalité pour des centaines de milliers de civils innocents. Il a souligné la nécessité d’une enquête indépendante conformément aux décisions de la Cour internationale de Justice, estimant qu’un cessez-le-feu permanent est le seul moyen de protéger les civils et de libérer immédiatement tous les prisonniers et détenus.
Le Département d’État américain a appelé Israël à faire preuve d’une totale transparence dans la publication d’informations sur la frappe qui a visé l’école de Gaza, soulignant qu’il est en contact avec Tel-Aviv au sujet de ce raid.
Plus tôt, le commissaire de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, avait déclaré sur la plateforme X qu’ils vivaient un nouveau jour horrible à la suite des bombardements israéliens sans avertissement sur une école abritant 6 000 personnes déplacées. Il a souligné que plus de 180 bâtiments appartenant à l’agence ont été ciblés et que plus de 450 personnes déplacées ont été martyrisées depuis le début de la guerre en octobre dernier.