Aujourd’hui, jeudi, la première audience du procès de Saïd Naciri, ancien président du club de football Wydad Athletic, et d’Abdennabi Baoui, président de la région de l’Est, a débuté au tribunal d’appel de Casablanca, dans le cadre de ce qui est désormais connu sous le nom de l’affaire “l’Escobar du Sahara”.
Les deux accusés, affiliés au Parti de l’Authenticité et de la Modernité, font face à des accusations graves liées au trafic et au commerce de stupéfiants, ainsi qu’à d’autres accusations telles que la contrefaçon, l’escroquerie et l’abus de pouvoir.
Le juge d’instruction a décidé de poursuivre Saïd Naciri pour tentative d’exportation de stupéfiants sans autorisation ni licence, ainsi que pour participation à un accord visant à posséder, à commercer, à transporter et à exporter des stupéfiants, en plus de l’importation de devises étrangères et de la dissimulation de biens obtenus illégalement.
En outre, le juge a décidé de poursuivre Abdennabi Baoui pour des accusations similaires liées à la participation à un accord visant à posséder, à commercer, à transporter et à exporter des stupéfiants, ainsi qu’à l’importation de devises étrangères et à la dissimulation de biens obtenus illégalement.
Les deux hommes ont assisté à l’audience depuis l’intérieur du box des accusés dans la salle numéro 8, en présence d’un grand nombre d’avocats et de membres de la famille des accusés, dont environ 26 accusés, y compris certains en liberté sous caution.
Il est prévu que le procès se poursuive pendant plusieurs audiences dans les jours à venir au tribunal d’appel de Casablanca, où la cour entendra les plaidoiries des avocats de la défense avant de rendre son verdict dans l’affaire.
Cette affaire est l’une des plus importantes du moment au Maroc, en raison de la gravité des accusations portées contre les accusés et de leur importance dans le paysage politique et sportif marocain.
Il convient de noter que le procureur général près le tribunal d’appel de Casablanca a annoncé en décembre dernier la décision du juge d’instruction de placer en détention 20 personnes après leur interrogatoire initial, en raison de leur implication présumée dans les activités de l’Escobar du Sahara, mieux connu sous le nom de “baron de la drogue”.