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Chiens errants au Maroc : Entre méthodes brutales et initiatives humanitaires

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La gestion des chiens errants représente un défi majeur pour de nombreuses villes au Maroc. Bien que des solutions telles que la stérilisation, l’adoption et la création de refuges soient disponibles, leur mise en œuvre traîne souvent. Les autorités locales invoquent des contraintes budgétaires et des problèmes logistiques, retardant ainsi les initiatives nécessaires. Les citoyens, préoccupés par la sécurité et le bien-être des animaux, appellent à des actions plus rapides et efficaces.

Les chiens errants, souvent signalés par les habitants ou les hôtels, sont fréquemment abattus dans des villes comme celles du nord du pays et à Marrakech. Les méthodes utilisées, telles que l’empoisonnement et les fusils à balles réelles, ont déclenché une mobilisation massive des associations de protection des animaux et des amoureux des animaux, horrifiés par les vidéos violentes circulant sur les réseaux sociaux.

Selon la responsable de l’UMPA, tuer les animaux ne résout pas le problème de leur prolifération. Elle soutient la méthode TNR (Trap-Neuter-Return), déjà éprouvée en Turquie, qui consiste à attraper, stériliser, vacciner contre la rage et relâcher les chiens dans leur milieu naturel, avec une identification à l’oreille. Cette approche est jugée comme le seul moyen efficace pour réduire progressivement la population de chiens errants.

Signée en 2019, une convention entre le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé, l’ONSSA et l’Ordre national des vétérinaires vise à gérer de manière plus humaine la question des chiens errants via la méthode TNR et la construction de refuges. Actuellement en phase de démarrage à Marrakech, Tanger, Agadir et Rabat, cette initiative a été confirmée par le Réseau associatif pour la protection animale et le développement durable au Maroc (RAPAD) après le drame de Dakhla. Selon RAPAD, ces villes collaborent avec les associations de protection animale, mais la stratégie n’est pas encore opérationnelle. Les efforts antérieurs de stérilisation, principalement menés par des associations, ont été souvent annulés par l’extermination des chiens par les communes.

Créée en 1916, l’Union marocaine pour la protection des animaux (UMPA) s’occupe des animaux abandonnés, offrant des soins gratuits et des interventions aux animaux des populations démunies. Le refuge abrite 200 chiens, 200 chats et une vingtaine d’équidés. Reconnue d’utilité publique depuis 1952, l’association reçoit une subvention du ministère de l’Agriculture couvrant 40% de ses besoins, tandis que les 60% restants proviennent de dons, parrainages et aides via les réseaux sociaux. Malgré cela, ces ressources sont souvent insuffisantes, obligeant les responsables à financer de leur propre poche pour assurer la nourriture et les salaires des employés.

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