Google a licencié 20 autres employés après leur participation à des manifestations contre le contrat de la société américaine avec le gouvernement et l’armée d’occupation israéliens pour fournir des services de cloud computing et d’intelligence artificielle.
Selon une organisation de défense des droits des employés de Google, le nombre total de licenciements de la société la semaine dernière s’élève à 50 employés.
Un porte-parole de Google a confirmé que la société avait licencié un autre groupe d’employés après avoir continué à enquêter sur les manifestations qui ont eu lieu le 16 avril.
Ces manifestations comprenaient des sit-ins dans les bureaux de la société à New York et à Sunnyvale en Californie, ainsi que des protestations devant le bureau de Thomas Kurian, le PDG de Google Cloud.
Par la suite, l’entreprise a décidé de licencier 28 employés qui ont participé aux manifestations. Chris Rackow, vice-président de la sécurité mondiale chez Google, a envoyé une note aux employés de la société annonçant que “les enquêtes sont terminées et que 28 employés impliqués dans cette affaire ont été licenciés”. La société a affirmé qu’elle continuerait à enquêter et à prendre les mesures nécessaires.
Ces licenciements interviennent quelques jours après que le PDG Sundar Pichai ait déclaré dans une note aux employés de Google qu’il “ne devrait pas utiliser la plateforme de l’entreprise pour des conflits politiques”, soulignant que l’entreprise est un lieu de travail et que ses politiques sont claires.
Ces licenciements ont suscité un débat interne chez Google, la société affirmant que chaque employé licencié perturbait les bureaux, tandis que les employés remettaient en question ces affirmations, affirmant que certains d’entre eux n’étaient même pas au bureau pendant les manifestations.
Au fil des ans, Google s’est distingué par sa politique d’ouverture et de liberté dans ses bureaux, encourageant les employés à participer aux discussions et à exprimer leurs opinions. Cependant, Pichai a affirmé que cela s’applique uniquement aux questions opérationnelles, pas à la politique.
Les manifestations contre Google font partie d’une vague plus large d’opposition à la collaboration entre les entreprises américaines et le gouvernement et l’armée d’occupation israéliens.
Cela inclut des arrestations de manifestants dans les universités de Yale et de Columbia, ce qui a entraîné des accusations de répression contre les universités, ainsi que de nouvelles manifestations dans d’autres collèges.
