Des sources fiables ont révélé qu’un certain nombre d’entreprises exclues du droit d’importer du bétail qui leur était dédié par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts ont entamé des démarches officielles cette semaine pour obtenir des clarifications, soutenues financièrement jusqu’à 500 dirhams par tête, selon de nouvelles conditions.
Ces entreprises ont commencé à prendre des mesures concrètes en adressant une correspondance officielle au ministre Mohamed Sadiki. Les sources ont précisé qu’une pétition signée par 31 professionnels non retenus dans les listes annoncées a été soumise au ministre, accompagnée d’une demande de réponse, avec notification de réception. Il est prévu d’envoyer un rappel au début de la semaine prochaine pour permettre aux exclus d’obtenir une explication objective sur les raisons de leur exclusion.
Les instances professionnelles ont affirmé leur volonté de fournir des explications et de poursuivre leurs activités d’importation, soulignant que répondre aux interrogations adressées au ministre permettrait aux professionnels de comprendre la situation de manière transparente. Elles ont souligné que la plupart des entreprises exclues opèrent dans le domaine de l’importation, ce qui constitue un coup dur pour elles.
Selon les informations disponibles, 100 entreprises ont soumis des déclarations d’importation de bétail pour un minimum de 4000 têtes, tandis que 30 petites et moyennes entreprises n’ont pas obtenu d’autorisation d’importation, notamment celles ayant demandé à importer plus de 1000 têtes, sans explication.
Les données précédentes indiquent que le gouvernement a décidé de reprendre le soutien à l’importation de moutons à hauteur de 500 dirhams par tête, cette mesure étant en vigueur pour une durée de trois mois seulement, du 15 mars au 15 juin, dans le but d’importer 300 000 têtes pour soutenir le marché intérieur.
Selon les derniers développements, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, a révélé lors d’une session de questions au Sénat que les demandes d’importation de moutons destinés au sacrifice pour l’Aïd al-Adha s’élevaient jusqu’à présent à 600 000 têtes, et il a indiqué qu’elles pourraient être augmentées à un million si nécessaire.
L’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses a annoncé que les demandes d’importation de moutons subventionnées ont dépassé le nombre ciblé par le gouvernement, ce qui a conduit le ministère de l’Agriculture à former une commission pour déterminer le nombre éligible à recevoir un soutien pour chaque importateur.