La NASA a choisi mercredi trois entreprises américaines pour fabriquer un véhicule capable de transporter des astronautes tout en étant dans le pôle sud de la Lune, où les conditions sont extrêmes.
Trois entreprises ont été sélectionnées pour la deuxième phase : Texan Innovative Machines, Futurity Astrolab in California, et Lunar Autopost in Colorado.
Après une année de conception, l’une de ces entreprises sera choisie pour envoyer son véhicule itinérant sur la Lune, au moins pour la mission Artemis 5, dont la fin du contrat actuel. Artemis 3, la première mission habitée pour transporter des astronautes sur la Lune, est prévue pour 2026.
Jacob Fletcher, haut responsable scientifique de la NASA, a souligné lors d’une conférence de presse que le programme Artemis permettrait de “garantir une présence et une exploration à long terme sur la Lune”.
Le véhicule devrait être capable de transporter des astronautes, de leur permettre d’explorer des régions bien au-delà de ce qui est accessible à pied, ainsi que de collecter des échantillons. Il devrait être équipé d’un bras mécanique et pouvoir transporter du matériel scientifique.
De plus, le véhicule devrait pouvoir fonctionner de manière autonome lorsque les astronautes ne sont pas présents, ce qui distingue Artemis de l’époque du programme Apollo.
La NASA vise à explorer le pôle sud de la Lune, jamais exploré auparavant par des humains, en raison de la présence de glace.
Fletcher a expliqué que la NASA “veut connaître la quantité de glace sous la surface et si elle est accessible”, car cela “aidera à comprendre la formation et l’évolution de la Lune, et pourrait fournir une ressource pour les futurs explorateurs”.
Cependant, cette région de la Lune est caractérisée par son climat extrême, en particulier en ce qui concerne les variations de température.
La NASA a stipulé que l’entreprise sélectionnée devrait être en mesure de fournir un service de transport pendant dix ans, peut-être en envoyant plusieurs véhicules itinérants successivement.
La valeur totale de l’ensemble des contrats liés à la fabrication de ce véhicule ne devrait pas dépasser 4,6 milliards de dollars.