L’ancien président Donald Trump a comparu lundi devant un tribunal de New York pour se défendre lors d’un procès civil potentiellement préjudiciable à son empire immobilier. Il s’agit du premier d’une série de rendez-vous judiciaires qui pourraient entraver ses ambitions d’un éventuel retour à la Maison Blanche.
L’homme d’affaires turbulent, favori des primaires républicaines pour la présidentielle de 2024, a de nouveau dénoncé la situation comme étant le résultat d’une “guerre politique” et d’une manigance judiciaire.
Le milliardaire, connu pour son tempérament impétueux, a pénétré dans le palais de justice de Manhattan et, dès son arrivée, s’en est pris devant de nombreuses caméras à la procureure de l’État de New York, la démocrate élue Letitia James, qui réclame 250 millions de dollars de dédommagement. L’ancien président des États-Unis lui a adressé plusieurs attaques verbales en la qualifiant de “petite politicienne”.
Il a également confronté le juge Arthur Engoron, déclarant : “C’est un procès vraiment très injuste, et j’espère que les gens s’en rendent compte.” Cela s’est produit alors que le juge, avec lequel il a entretenu des relations tendues depuis le début des audiences le 2 octobre, lui a demandé à plusieurs reprises de répondre plus brièvement.
“Nous ne sommes pas dans une réunion politique”, a prévenu le magistrat, qui a déjà infligé deux amendes à l’ancien président, d’un montant de 5 000 et 10 000 dollars, en raison de ses remarques à l’encontre de sa greffière.
