Le président américain Donald Trump a confirmé sa volonté d’acheter et de prendre le contrôle de Gaza. Selon lui, les infrastructures restantes seront détruites, puis reconstruites sous supervision américaine. Le projet a immédiatement été rejeté par plusieurs pays arabes, qui l’ont jugé “dangereux”. Cette annonce survient alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué l’initiative, la qualifiant de “révolutionnaire”.
La reconstruction sous la supervision des États-Unis
Trump a expliqué qu’il envisage une reconstruction de Gaza, avec la participation d’autres pays du Moyen-Orient. Cependant, il a précisé que tout serait sous contrôle des États-Unis. En conférence de presse à bord de l’avion présidentiel, il a décrit Gaza comme un “site à démolir” et a promis de raser toutes les infrastructures restantes. Il a aussi mentionné la possibilité d’accueillir certains réfugiés palestiniens aux États-Unis, mais chaque dossier sera examiné individuellement.
Critiques internationales
Depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier, Trump a souvent évoqué l’idée de prendre le contrôle de Gaza, un territoire dévasté par un conflit de 15 mois avec Israël. Cependant, il n’a jamais précisé les bases juridiques de cette revendication. Cette proposition a provoqué une vague de critiques dans le monde entier, alors que la Maison Blanche n’a pas fourni d’informations concrètes sur la mise en œuvre du plan.
Les réactions palestiniennes
Le responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, a rejeté la proposition de Trump en affirmant que les projets des États-Unis et de Trump “sont voués à l’échec”. Il a ajouté : “Les Palestiniens ne les accepteront pas.” Aziz al-Rashq, membre du bureau politique du Hamas, a aussi déclaré que les Palestiniens lutteraient contre ce projet.
Les réactions israéliennes et arabes
Le président israélien, Isaac Herzog, a évoqué la possibilité d’une rencontre entre Trump et les dirigeants d’Égypte, de Jordanie et d’Arabie Saoudite. Il a également mentionné une rencontre imminente entre Trump et le roi Abdallah II de Jordanie. L’Arabie Saoudite a rejeté fermement le projet, tout comme d’autres dirigeants mondiaux. Selon Reuters, le roi Abdallah II avertira Trump, lors de leur rencontre du 11 février, que ce projet pourrait exacerber l’extrémisme et la violence dans la région.
Israël soutient la proposition de Trump
En Israël, Benjamin Netanyahu a exprimé son soutien au projet de Trump, le qualifiant de “révolutionnaire”. Il a affirmé qu’il est nécessaire de ne plus permettre à Gaza de représenter une menace pour Israël. Netanyahu a également salué l’approche de Trump, soulignant l’importance de cette initiative pour l’avenir d’Israël.
La question des otages israéliens
Trump a aussi exprimé son mécontentement face à la lenteur des négociations pour un cessez-le-feu. Il a récemment vu des images de la libération d’otages israéliens par le Hamas. Ces otages, apparus en très mauvaise condition, ont profondément choqué le président américain. Trump a expliqué que ces otages “semblent être des survivants de l’Holocauste” et que les États-Unis pourraient perdre patience si la situation ne s’améliore pas rapidement.