Les données fournies par la société de recherche IDC montrent une baisse d’environ 10 % des expéditions de smartphones d’Apple au cours du premier trimestre de 2024, avec des ventes atteignant 50,1 millions d’unités. Cette diminution est le résultat d’une concurrence accrue des fabricants de smartphones fonctionnant sous Android, qui dominent désormais le marché mondial.
En revanche, les expéditions mondiales de smartphones ont augmenté de 7,8 %, atteignant 289,4 millions d’unités entre janvier et mars de l’année en cours.
En termes de parts de marché, Samsung a réussi à capturer une part de marché de 20,8 %, dépassant ainsi Apple et la détrônant de la première place de l’industrie des smartphones.
Samsung, qui a lancé sa dernière série de téléphones Galaxy S24 en début d’année, a expédié plus de 60 millions de téléphones au cours de la période mentionnée.
Cette forte baisse des ventes d’iPhone est attribuable à une demande en baisse sur le marché chinois au cours du premier trimestre de 2024, le marché chinois étant le plus important pour Apple.
Les raisons de cette baisse comprennent également une dépendance croissante des consommateurs chinois et étrangers aux appareils des entreprises chinoises telles que Xiaomi, Oppo et Transsion, qui ont enregistré une croissance remarquable au cours de la même période.
Xiaomi s’est classée troisième avec une part de marché de 14,1 %, ayant vendu 40,8 millions de téléphones, tandis que les ventes de Transsion ont augmenté de 85 % pour atteindre 28,5 millions de téléphones, occupant ainsi la quatrième place.
En revanche, les ventes d’Oppo ont diminué de 8,5 %, ne totalisant que 25,2 millions de téléphones, se contentant ainsi de la cinquième place.
Par ailleurs, le gouvernement américain a annoncé lundi son intention d’octroyer une aide financière de 6,4 milliards de dollars à Samsung Electronics pour l’expansion d’une usine de semi-conducteurs au Texas, dans le cadre d’efforts plus larges visant à ramener la production de semi-conducteurs de pointe aux États-Unis, face aux craintes de retard de l’économie américaine dans la course au développement de technologies d’intelligence artificielle.